Il est très difficile de décrire avec précision le fonctionnement du corps humain car il s'agit d'un domaine très vaste. Voici cependant quelques notions qui pourront peut-être vous permettre de mieux comprendre une pathologie.

Le corps humain peut être comparé à une machine biologique ayant 2 espaces, l'espace interne et l'espace externe. Les organes suivants servent de frontières entre ces espaces:

1. La peau, constituée d'un ensemble de couches de cellules (épiderme/derme/hypoderme) a pour rôle principal d'isoler l'espace interne de l'espace externe. L'épiderme est constitué de cellules mortes, alors que les autres couches sont consistuées de cellules vivantes.
2. Les organes digestifs (intestins, estomac, œsophage,...) dont le rôle est de capturer les nutriments pour l'espace interne.
3. Les organes respiratoires (nez, poumon, yeux, oreilles) dont le rôle est de capturer de l'oxygène et évacuer le doxyde de carbone.

L'espace interne concerne l'ensemble des fonctions corporelles nécessaire à la survie d'un individu (circulation sanguine, alimentation, déplacements, croissance, etc...). Il est primordial que cet espace soit préservé de toute agression (bien qu'il possède souvent de quoi se soigner par lui-même).

La plupart des pathologies concernant les niveaux de chaos élevés seront celles qui perturbent le fonctionnement de cette séparation. Nous pouvons citer, de manière non exhaustive, l'entrée d'intrus dans l'espace interne (bactéries, virus, poisons...), la rupure de cette séparation (blessures, coupûres, ...), ou le manque des éléments nécessaires à son fonctionnement (nourriture, oxygène, ...).

Les pathologies plus complexe et classées souvent dans les affections longues durées (type cancer, maladies génétiques, etc...), seront difficilement soignables dans un mode de survie à cause du manque de soignants, des machines et médicaments adéquats.

Parmi les intrus possibles, les plus courants sont classés dans la catégories des microbes (c'est à dire "la vie microscopique"). Ils peuvent être dangereux pour plusieurs raisons: la toxicitié de leur déchêts, leur multiplication exponentielle, l'absorption de toutes les ressources disponibles.

La plupart des microbes vivent en harmonie (et en symbiose) avec un corps humain sain. En effet, c'est grâce au bactéries présentes dans le système digestif que les êtres humains peut absorber leur nutriment. Les bactéries présentes sur la peau protègent également des agressions extérieures.

Lorsqu'il y a rupture de l'intégrité physique, et que ces bactéries pénettrent dans le système intérieur, alors le corps humain va alors tenter d'éliminer ces intrus, grâce à son système immunitaire. Cependant, cette capacité de lutte est limitée et les intrus peuvent se multiplier démesurément, épuisant ainsi l'individu et provoquant sa mort. De plus, certaines bactéries produisent des toxines que l'organisme ne sait pas dégrader aisément.

Pour éviter cela, il est vital de protéger toute blessure/coupure, en la désinfectant et en la protégeant d'un bandage stérile. Dans une situation de survie, vous n'aurez pas le temps de stériliser ces élements, aussi il est recommandé de garder des échantillons stériles avec vous. Si la situation s'éternise, vous trouverez comment fabriquer de l'eau de javel afin de stériliser les pansements et autres blessures. L'alcool peut être utilisé pour empêcher une contamination sur une plaie, mais il faut pour cela que la solution alcoolique soit, au moins, à 70°, ce qui n'est pas possible de faire naturellement sans un distillateur.

En cas de contamination bactérienne avancée, il sera nécessaire d'administrer des antibiotiques. Cependant, ceux-ci sont produit industriellement et donc peu susceptibles d'être disponibles en cas de crises majeures. Il est donc recommandé d'en stocker quelques boites (avec la date de validité la plus longue). Un antibiotique périmé possède une efficacité réduite, mais pas nulle.

Parmi les autres intrus dangereux, il y a les toxines et les venins. Ces substances perturbent le fonctionnement de l'organisme et peut provoquer sa mort.

Parmi les toxines les plus connues, nous trouvons celles du botulisme, de la dysenterie, du tétanos et de la diphtérie. Seule la toxine botulique peut traverser la paroi intestinale, les autres sont détruites par les sucs grastiques.

Normalement, le système immunitaire peut arriver à lutter contre une toxine en produisant des anticorps (appelés antitoxines), mais cela prend un temps important et si la toxine est présente en (trop) grande quantité, l'organisme n'arrivera à éradiquer la menace avant son décès.

En cas de morsure par un serpent ou un animal venimeux, il faut donc limiter le plus possible la circulation de la toxine dans l'organisme. Cela signifie qu'il faut éviter les mouvement (idéalement allonger la personne concernée). Elle doit également se calmer le plus possible (l'objectif étant de gagner du temps pour que l'organisme puisse lutter contre la toxine).

Il faut, si possible observer l'animal ayant administré le venin, car chaque espèce possède sa propre toxine (et il faut l'antitoxines adaptée pour aider l'organisme).

Il est inutile d'essayer les aspi-venins ou autre garrots. Les premiers créent lors de l'aspiration des microlésions dans le derme permettant au venin de plus facilement pénétrer les tissus. De plus l'aspiration est trop faible pour compenser la distance avec le venin (longueur du croc de l'animal).

Un garrot va limiter la propagation du venin dans l'organisme, mais va concentrer celui-ci dans la zone garrotée. La plupart des venins ayant un pouvoir destructeur sur les cellules, cette zone est doublement en danger. Lors de la rupture du garrot, le venin concentré va immédiatement submerger l'organisme.

Concernant la toxine botulique, puisque c'est la seule qui parvient à nous contaminer par ingestion, il est très important de stériliser ses aliments (elle se dégrade avec la température). Si vous faîtes des conserves, sachez que les bactéries anaérobies ne produisent pas cette toxine, la méthode dite de lacto-fermentation est donc plus fiable que la conservation "à l'huile" sans stérilisation.

Les virus ne sont pas considérés comme vivant par la communauté scientifique car ils nécessitent un hôte pour se reproduire (ils ne peuvent se reproduire par eux-même). La dangerosité d'un virus est principalement dûe à son fort taux de reproduction une fois qu'il a infecté un hôte, sa faible taille (certain parviennent à passer les barrières pulmonaires).

Il n'y a pas de traitement contre un virus inconnu ou nouveau. Cependant, une fois un virus identifié, il est possible de produire des vaccins contre celui-ci et d'éviter ainsi une contamination ultérieure d'un individu vacciné. En cas de crise majeure, les vaccins étant produit industriellement, ils risquent de manquer, il faut donc se méfier et éviter de cotoyer des personnes contaminées.

Il existe une catégorie de virus qui s'attaquent uniquement aux bactéries: les phages (ou bactériophages). Actuellement ce domaine de recherche est très florissant vu l'émergence des résistances aux antibiotiques.

En cas de crise majeure, tout acte de chirurgie sera extrêmement rare et limité à:

1. La présence d'un chirurgien
2. Une salle stérile
3. Des outils adaptés

En cas de crise majeure, les cancers ne seront probablement plus soignés. En effet, les traitements contre les cancers sont produits industriellement, ou nécessitent des infrastructures qui ne pourront pas être maintenues. De plus l'analyse et l'identification des cancers sera également rare ou impossible.